Cet univers, ancré dans le Tokyo actuel, est perturbé par une évolution (si l'on peut l'appeler ainsi ?) de la race humaine : la goule. Humain en tous points, hormis son régime alimentaire : elle mange uniquement de l'humain. Ces goules, méprisées et rejetées par leurs congénères omnivores, se fondent parmi eux pour espérer vivre en paix autant que possible.
Le héros, Ken Kaneki, n'est qu'un simple étudiant, amateur de littérature (quoique excentrique) et attiré par la jolie serveuse du bar de son arrondissement, avec qui il obtient un rendez vous.
Manque de chance pour lui, la jolie fille n'est autre qu'une goule qui préfère bien le déguster à l'embrasser ... Mais il s'en rend compte trop tard : la femme l'a déjà attrapé, et presque achevé.
Plus le temps ni la force de s'enfuir, il voit la mort s'approcher à grand pas, lorsque soudain des poutrelles s'effondrent...sur la goule.
...
Kaneki se réveille. Il est à l'hôpital, sain et sauf. Son médecin, un homme bienveillant, a tout mis en oeuvre pour le sauver, et n'a pas hésité à transférer les organes de la jeune femme, décédée, pour le maintenir en vie.
Et le pauvre garçon se rend bientôt compte des conséquences : son appétit coupé, les steaks hâchés qu'il aimait tant qui l'écoeurent, ce nouveau regard qu'il ne peut s'empêcher de jeter sur les passants, et leur odeur qui lui cause une envie irrépressible...
Malgré lui, Ken est à présent une goule. Mais impossible pour lui de l'accepter, ni même de cotoyer ces monstres qui semblent être ses nouveaux semblables...
C'est le début d'un immense cauchemar pour l'humain-goule, qui doit au fur et à mesure renoncer à tous les principes qui le régissaient jusqu'à présent.
Voilà, maintenant vous devez vous visualiser à peu près ce petit monde...
Nous sommes à la saison 2. Entre temps Ken, a fait des rencontres et a admis que les goules n'avaient pas choisi de devoir manger de l'humain, et que ce statut en faisait souffrir un grand nombre. Il a compris que ce fameux docteur qui l'avait opéré, désormais introuvable, l'avait transformé consciemment en goule. Il a fini par se retrouver entre les mains d'une goules amatrices de tortures, qui a profité de sa régénération pour s'amuser. Et ce n'est pas qu'un traumatisme....Ce sont aussi des dommages physiques qu'il a subis.
Kaneki cotoie folie meutrière, schizophrénie, bienveillance, cannibalisme.
Je suppose que "Glassy sky" essaie de retranscrire cette oppression, cette instabilité, tous de mélancolie...Et c'est fait à merveille.
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